Depuis 2007, l’ostéopathie et la chiropraxie sont des pratiques encadrées par le droit français. Reconnues dans de nombreux pays, elles ont d’abord réussi à faire leur entrée dans le droit européen avant de faire l’objet d’une reconnaissance officielle en France, par le biais de l’harmonisation législative.

 

Photo ostéopathieDès mars 2004 pourtant, l’Académie Nationale de Médecine s’émouvait de cette consécration à venir, par le biais d’un communiqué dans lequel elle affirmait clairement : « L’ostéopathie n’est pas une discipline medicale ». L’institution enfonçait le clou dans un rapport de janvier 2006 (voir partie 1 et partie 2) où étaient cités les travaux et accidents sur lesquels elle basait son analyse. Enfin, un communiqué adopté le 25 novembre 2008 précisait que : « l’ostéopathie n’est pas une discipline médicale, mais une méthode empirique de traitement manuel, entre autres, des dérangements vertébraux mineurs qui, appliquée sans discernement, peut être responsable de complications, notamment au rachis cervical. »


Mais l’avis de l’Académie n’a pas valeur de loi, et l’engouement des français (pour l’ostéopathie, notamment), ne se dément pas avec les années. Nombreux sont les kinésithérapeutes qui ont choisi de se former à cette pratique mais la reconnaissance de leur activité ne se fait pas sans mal. Le dossier du Conseil National de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes (CNOMK) consacré à l’ostéopathie illustre bien ces difficultés.

Pour en savoir plus sur cette controverse et sur la validité scientifique de ces deux pratiques, vous pouvez vous reporter aux dossiers ci-dessous :

 

Ostéopathie et chiropraxie, la science et la loi